Blablabla, Débuter

Quelques trucs pour bien dormir

Avec le changement d’heure – et le couvre-feu – j’ai juste l’impression d’avoir fêté ma 98e année, mais sans les avantages. Je n’ai aucune excuse pour frapper les enfants turbulents avec ma canne et je ne peux même pas faire de bruits à table avec mon dentier. Par contre, pour être à imprimer mon cul dans le canapé à partir de 21h, ça, il y a du monde. J’ai d’ailleurs commencé une longue étude comparative sur le pouvoir diurétique des tisanes. J’envisage un classement par marque et par hectolitres de pipi. Préparez-vous à des révélations dignes d’Elise Lucet.

En dehors de cette tâche titanesque, pour laquelle je n’ai même pas eu de code promo de la part de Libra de Tena (bande d’enflures), je tente de m’adapter à mon nouveau rythme de vie, impliquant un réveil à 7h30 le dimanche ce qui, clairement, n’est pas normal ! Pas du tout ! Ca m’a foutu en l’air mes habitudes sur Toonami. Quoi qu’il en soit, entre les journées raccourcies, la luminosité qui se fait la malle, les virus à la con, les WODs extérieurs pour pas mal d’athlètes actuellement et le winter is coming, autant prendre soin de soi. Pas la peine de sombrer dans le kombucha et les compléments alimentaires à base de cérumen de grenouille et de poudre à canon. La base, c’est bien dormir (et bien manger. Et non, la monodiète à base de raclette, ça ne compte pas).

Si tu suis mes aventures psychologiquement discutables depuis quelques cycles lunaires, tu as peut-être eu l’occasion de lire mon blabla vaguement moralisateur, t’expliquant que le sommeil, c’est très très important. Bref, le truc n’est pas sponsorisé par l’amicale des médecins du travail mais ça aurait pu. L’affaire consistait donc à un rappel des 8 commandements – buisson ardent non inclus (merci de ne pas voir dans cette expression une expérience d’épilation à la lumière pulsée ratée) pour faire un bon gros dodo, sans faire appel à ce punk du ménage qu’est le marchand de sable (on en parle du fait que le mec exploite un ours brun pour faire ses basses besognes??)

Halte à l’exploitation des animaux !

Mais, dis moi, tous ces conseils, tu les connaissais déjà, non? Au moins un peu, n’est-ce pas? Pourtant, tu t’en tamponnes le coquillard avec une tringle à rideau et tu scrolles jour et nuit comme un/e maniaque. Moralité, tu arrives pour woder l’œil dilaté et la langue pâteuse. Dans le dernier cas, il semblerait que le gel hydroalcoolique ne remplace pas l’alcool que tu ne peux pas acheter chez Monoprix après 20h. Pourtant, ne perds pas espoir.

On t’a à l’œil

Tu peux éventuellement te procurer un alambic, mais surtout des lunettes qui font barrière contre la lumière bleue. Non seulement, ça peut répondre à un fantasme de cliché intello chez ta moitié, mais ça aide surtout à limiter les dégâts quand tu ne lâches pas l’ordi ou le téléphone dans les deux heures qui précédent l’heure du coucher. Cela permet de filtrer une partie de la lumière bleue émise par les écrans et d’éviter que ton cerveau ne sache plus l’heure qu’il est.
De nombreux sites vendent des lunettes, avec ou sans correction, permettant de filtrer la lumière bleue. Il y a notamment Polette, le Petit Lunetier ou, moins chouette pour le bilan carbone mais Crossfit® Friendly, Activ Eyewear, la marque de Kara Saunders.

Activ Eyewear, Modèle T2B, 75€

Le Petit Lunetier, Modèle Emma.S, 49.95€

Un peu de pschit?

Là encore, la vieille grognasse qui est en moi a protesté. Elle avait sa petite moustache qui s’agitait tandis qu’elle gueulait, coincée sur son monte-escalier : « un spray pour dormir ! Mais vous avez perdu le sens commun, Gilberte!! Si vous dormez mal, soupez moi. Moi, tous les soirs, c’est potage ».

OK, mais ce qu’elle n’a pas dit à Gilberte, c’est que le potage au chou-fleur, ça finit par la faire péter. Certes, ça réchauffe l’atmosphère, mais on sait bien que les armes chimiques sont interdites par la convention de Genève.

Bref, tout ça pour dire que, quand Brain Effect m’a contactée pour tester leur Sleep Spray (aka le pschit à dodo), j’étais quelque part entre les collines dubitatives et les rocheuses de la défiance. Moi qui suis une sorte de cochon d’Inde (je parle de la vie nocturne, pas de la pilosité), j’ai toujours eu beaucoup de mal à dormir. J’ai beau me la jouer « Grande Librairie » et ambiance tamisée, je finis toujours à me demander, à 3 heures du mat, si en tapant des mains, ça va tuer les germes?

En gros, une petite vingtaine de minutes avant l’extinction des feus, tu te pulvérises la glotte huit fois (tu appuies huit fois sur le spray, tu ne tentes pas de te défoncer le palais avec une perceuse à percussions) et zou, au pays de rêves. Ah oui? Bah oui ! Ca revient à ingérer 1mg de mélatonine – l’hormone du roupillon. La formule est vegan et sans sucre, ce qui permet de l’utiliser après avoir brossé tes quenottes, sans risque de voir tes dents se transformer en chicots. Toutefois, post ingestion de dentifrice, j’ai tout de même remarqué une petite amertume, en plus du goût mentholé. Rien de bien méchant mais je le signale, histoire d’être exhaustive. Le format spray est, quant à lui vraiment pratique, car il permet de doser la prise facilement.

Pas d’effets secondaires, d’accoutumances ou de réveils la tête dans le pâté en croûte, je ne suis certes pas une petite fleur des champs (le matin, je m’exprime par grognements avec l’absorption de mon demi litre de thé) mais je me sens reposée et prête à survivre dans un monde où la disponibilité des bières à la pression est drastiquement limitée par la fermeture des bars.

Sleep Spray, Brain Effect, 24.90€
CODE PROMO : -10% sur l’ensemble du site WODABOX avec le code HATEWB10

Dormir sur ses deux oreilles, ou pas

Une bonne literie, c’est important. Et ce n’est pas Mamie Colette qui te dira le contraire. Certes, elle ne peut pas ajouter des draps de couleurs car ça l’énerve. Oui, même dans l’obscurité. Ne me demandez pas pourquoi. Ni comment. Toujours est-il que, quand elle décide de changer son matelas, ça frôle l’expédition punitive. Elle a bien raison : le sommeil, c’est sacré. Donc, autant avoir un bon matelas et des draps aux teintes douces – du moins dans son cas. Et dans cette équation digne d’un premier semestre en seconde D, il y a un grand oublié, le parent pauvre du sommeil, le Sumo Deadlift High Pull de la ronflette : l’oreiller. Tu sais, ce truc que tu empiles, plies, bouchonnes et sur lequel il t’arrive de te réveiller en pleine nuit, inondé de bave.
Désormais, le suédois et les autres te proposent 36 000 sortes d’oreillers, selon ta position de sommeil. Et si on gigote, on en achète 4 différents? Autre question existentielle : comment faire pour les vacances? Tu embarques la bestiole, telle Beyoncé prenant un vol en classe affaires pour Paris depuis l’aéroport de LA?
Ne te tourmente plus, l’ami/e ! La solution vient de chez BLACKROLL®. Dans mon cas en tout cas…

Si ce nom t’est familier, c’est certainement parce que tu as déjà vu leurs produits dans l’appli GOWOD : la marque est connue et reconnue pour ses outils – et notamment rouleaux – de massage (tu sais, les trucs qui occasionnent des cris de souffrance et des grognements chez une portion non négligeable d’athlètes). Non contente de nous voir nous rouler par terre, la marque allemande propose un oreiller – et les housses de rechange qui vont avec (merci les bavouilles) – histoire de faire un gros dodo.

Je ne vais pas vous mentir – ça serait contraire à mon éducation catholique – 89.90 € l’oreiller, ça peut causer quelques irritations du côté de l’extrémité du colon. Et non, il n’est pas brodé de fils d’or (tu t’es cru chez Perrault, ou quoi? Charles, pas Vincent, hein). Il n’est pas non plus infusé à la weed, puisque Nancy Botwin n’a jamais mis les pieds chez nos amis teutons. Alors, pourquoi dépenser une somme pareille pour un oreiller, de surcroit, pas très grand?

J’ai envie de te dire « the proof is in the pudding » ou, pour ceux qui n’ont pas mis à profit leur confinement pour prendre des cours sur Babbel, « les faits parlent d’eux-mêmes ». Sauf que pour voir ces foutus faits, il faut sortir le chéquier. Ah oui, facile à dire, Martine. Pas question de jeter l’argent par les fenêtres. Non, laisse tes doubles vitrages tranquilles.

D’abord, il faut dire que c’est un oreiller de l’espace. Pas de risque de tomber dans un trou noir, mais il y a bien un trou, en plein milieu, pour caler ta grosse tête pleine de PRs et de pourcentages de ton 1RM. En fait, l’oreiller est, non seulement à mémoire de forme, mais aussi orthopédique. OK, dis comme ça, ça fait un peu « vente de matériel médicalisé ». Lâche ce pistolet à urine tout de suite, Jason !!!

En réalité, cela signifie seulement que l’oreiller a été conçu pour soutenir le cou et la tête. C’est pour ça qu’il n’est pas très grand (50 x 30 cm) : il se loge pile entre la base de la tête et les épaules. Ce qui évite de se réveiller dans le même état que si on avait tapé un roupillon dans Space Mountain – et évite d’empirer les courbatures après un skill tractions strictes, par exemple. Mieux, le Recovery Pillow – c’est son petit nom – s’adapte à chaque position de sommeil : recto il est idéal quand on dort sur le ventre ou le dos, verso quand on se place sur le côté.

L’autre avantage : il se roule dans une housse de transport. Ainsi, tu peux l’embarquer partout, en vacances comme en compétition. Et crois-moi, ça fait une sacrée différence quand tu emmènes un morceau de ton lit en déplacement (et c’est moins encombrant que de monter ton sommier sur le coffre de toit).

Au départ, je pensais que c’était franchement gadget. Mais, je me suis dit que je n’allais pas jouer la vieille aigrie et que j’allais ouvrir mes chakras à l’univers. Surtout quand il s’agit de sommeil, contrôler un maximum de paramètres, ça a son importance (et ce n’est pas mon psy qui dirait le contraire concernant mon côté control-freak). Et autant te dire que le Recovery Pillow a tordu le cou à mon scepticisme tout pourri. Désormais, je dors toutes les nuits avec et je l’embarque partout en mode « tu touches pas à mon doudou, bordel ! ». OK, c’est une somme, mais ça vaut largement la peine afin de ne pas se réveiller dans le même état qu’une commode dans un entrepôt IKEA.

Le barbu a aussi adopté le Recovery Pillow. Et parfois, il se livre à des interrogations métaphysiques….

Copyright image à la une : Freepik

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