A la veille du début des CrossFit® Games, j’ai eu la chance de pouvoir participer à la conférence de presse organisée, autour de Dave Castro et des 10 finalistes en lice pour le titre de Fittest on Earth 2020. Aussi, voici un petit recap de ce qui a pu se dire !
Concernant le COVID
Si les athlètes déplorent cette situation, cela a aussi été l’occasion pour Tia Clair Toomey d’éliminer un certain nombre de distractions, tels que les voyages, pour se concentrer sur son entraînement et le fait d’être encore meilleure. Haley Adams et Brooke Wells ont y vu la possibilité de se rapprocher de la communauté, des amis avec lesquels elles s’entraînent. Justin Medeiros a eu, quant à lui, davantage de temps pour s’entraîner et passer du temps en famille.
Sur place, l’organisation est aux petits soins avec les athlètes – comme on pouvait s’en douter quand on connaît la précision horlogère de CrossFit® HQ. Chaque athlète a sa propre caravane (mais pas la caravane que Tatie Georgette laisse à l’année à la Tranche sur Mer), sa propre zone pour le cardio et l’haltéro. Le tout est régulièrement nettoyé. Les athlètes se sentent chouchoutés et reconnaissants vis à vis de ces nombreuses dispositions.
Le hill sprint
Sans surprise, les athlètes redoutent l’event du Corn Sack Sprint (For time: 320-meter hill sprint with a corn sack –W 30 lb. M 50 lb.). Un WOD qui ne permet pas de mettre en place une stratégie, selon Katrin Davidsdottir, « il faut juste arriver en haut en premier ! » Noah Ohlsen voit la possibilité d’une rédemption par rapport à l’event de 2016. Et cette fois, pas de pantalon, il affrontera le sumac vénéneux en short.
Pour Mat Fraser, c’est un vrai test, une opportunité de découvrir qui sera prêt à affronter la douleur causée par cet event et continuer à courir malgré tout.
Le Ranch
Dave Castro se réjouit de voir les Games revenir au Ranch -chose qu’il n’imaginait pas possible compte tenu du développement des Games – même si, bien sûr, il aurait souhaité que cela ne soit pas causé par une catastrophe sanitaire mondiale. Habitué à programmer pour un lieu, l’exercice lui a été facilité : il vit à côté du Ranch et a pu venir quotidiennement pour s’imprégner de ce lieu déjà familier et imaginer des WODs sur mesure.
Et tandis que toutes les athlètes féminines ont déjà eu l’occasion de disputer des épreuves au Ranch, Haley Adams, ne s’inquiète pas de son absence d’expérience en la matière : « Je ne pense pas que ce soit vraiment un avantage d’être déjà venue ».
Face à Fraser
Après l’édition 2019, tout le monde attend le match retour Fraser/Ohlsen. Ce dernier vient « pour gagner, pas pour battre quelqu’un. Je vais me concentrer sur ce que j’ai à faire, pas sur un gars en particulier (…) Tout est possible ».
D’ailleurs, à la question, « qui à l’impression d’être un outsider », Mat Fraser est le premier à lever la main : « ça n’a aucune importance que je vienne pour gagner une première fois ou une cinquième. Chaque année, on remet les compteurs à zéro. Je n’arrive pas cette année, en me basant sur ce que j’ai fait lors des éditions précédentes »
En petit comité
Les athlètes comme Mat Fraser s’amusent à la perspective de woder ensemble, hommes et femmes confondus, notamment face à sa partenaire d’entraînement Tia Clair Toomey. Le fait qu’il n’y ait qu’un seul heat risque de changer la dynamique de la compétition selon Noah Ohlsen et Samuel Kwant. Tous les compétiteurs seront là, plus besoin de scruter heats précédents ou suivants.
Gageons que cette édition amènera son lot de surprises, avec notamment, ce que Dave Castro a annoncé comme étant l’event le plus difficile jamais imaginé pour les Games : Atalanta.
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