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Je m’en bats pas les boobs, partie 1

Si tu fais partie des 5% d’athlètes féminines pour qui CrossFit® ne rime pas avec disparition mystérieuse de boobs, sache que tes glandes mammaires sont précieuses. Alors, non, clairement, tu te détends, je ne rachète pas cette partie de ton corps au marché noir pour en revendre à des limandes fortunées dans une clinique clandestine, dans l’arrière-boutique d’un magasin Damart géré par la mafia péruvienne. Parce que, premièrement, je ne dirai rien sans la présence de mon avocat. Deuxièmement, en guise de Marraines féériques, j’ai du avoir le droit à un combo Pamela Anderson – Lolo Ferrarri. Ouais, du lourd. A tous les sens du terme. Bon, en plus, j’ai hérité du don de la gérontophilie, mais c’est une autre histoire.
Quoi qu’il en soit, Ben et Jerry ont une propension mal venue à me transformer en Dolly Parton du DU (mais ma période santiags est terminée depuis 1992, promis) si je ne m’arme pas des bons outils. Bref, il me faut autre chose que de la brassière Apaisyl, conçue pour les piqures de moustiques. Il faut du solide. Or, du solide, c’est souvent synonyme de trucs inventés par une pucelle à l’ère médiévale. L’avantage : si tu as un accident de voiture, il y a fort à parier que tes seins bougeront moins qu’une coiffure de Playmobil un jour de tempête. L’inconvénient, le bidule est l’enfant illégitime d’un Cœur croisé de Playtex et de l’armure de Batman (sans le grappin, évidemment). Bref, on est loin des défilés Victoria’s Secret (mais franchement, qui se fait des soirées Rrrrrrrrrr (pas le film) avec des ailes dignes du plus beau jardin de Noël de Manneville la Goupil?)
Bref, histoire de trouver des brassières qui assurent et qui ne provoquent pas d’affections ophtalmiques, j’ai sacrifié mon corps pour de longues semaines de test.

La plus connue

Si tu pratiques le CrossFit® depuis plus de trois jours, tu dois probablement avoir entendu parler de la Chestee, voire vu l’animal en direct live. Le credo? Proposer des brassières à la fois jolies et fonctionnelles puisque, innovation de l’an 3000, la marque intègre des protèges-clavicules dans tous ses modèles. Ce qui, si comme moi, ton clean ressemble à une tentative de sombrer dans un coma passager, peut-être franchement pratique. Au fil de ma longue carrière sur le circuit professionnel (professionnel catégorie rest day, ouais), j’en ai testé plusieurs parmi lesquelles The Tiffany, The Helena ou The Britanny.

Les + : La Brittany est vraiment canon, entre son motif tropical, son dos joliment croisé et sa polyvalence : c’est une brassière qui peut servir de maillot de bain. Le maintien est vraiment excellent, pour le paddle comme pour les burpees dans les sables (mouvants ou non). C’est également le cas du modèle The Helena, qui met tes boobs hors de toute zone de turbulence. Pour tous les modèles, les renforts pour les clavicules sont un atout, surtout quand on en a marre des regards appuyés sur nos hématomes.

Les – : The Chestee propose des brassières avec une encolure haute et plutôt étroite. Attention, chez certaines personnes, cela peut induire des réactions violentes, type crise d’angoisse digne de l’annonce d’un 5K Run. Bref, si tu es claustro du kiki, ça vaut peut-être la peine d’essayer avant de payer. Par ailleurs, en cas de « poatrine voloumineuse » comme dirait notre amie Cristina, l’encolure peut être tirée un peu vers le bas, minimisant un peu l’efficacité des protèges-clavicules.
Personnellement, je trouve le maintien de la Tiffany moins bon que pour les deux autres modèles. Par ailleurs, la partie centrale en mesh gêne ma pudeur d’ex-enfant élevée dans la foi chrétienne.

Brassières The Chestee, disponibles chez wodabox, 63.90 €, en vente ici.
PS : tu as toujours 10% de réduction sur l’ensemble du site wodabox avec le code HATEWB10.

La plus abordable

Des « à-fond la forme », il y en a bientôt plus que de bureaux de Poste. C’est plutôt cool quand tu veux jouer au Molky, moins quand tu veux envoyer des lettres. Moralité : dresse un pigeon voyageur. Avec un peu de bol, il enverra ton courrier et t’aidera à compter les points pendant les parties de quilles IKEA. L’autre avantage – en dehors de l’achat d’un truc qui n’est jamais qu’un alibi pour boire l’apéro – c’est que Décat’ propose du matos innovant et bon marché. Et comme le CrossFit® a plus le vent en poupe que n’importe quelle compil de Stars 80, l’équipementier a imaginé des brassières pour les boobies plus secoués qu’un enfant qui vient tout juste d’atteindre la bonne taille pour monter dans Space Moutain. Le modèle testé? La brassière Zip Fitness Cardio Training. Oui, je sais, tu penses qu’il y a des gros mots dans ce nom. Reste centrée sur ton chakra racine, ça va passer.

Les + : le modèle est à tout petit prix – 20 €. Mais le prix n’est pas son seul argument (sinon on s’achète du ruban d’électricien chez Lareine Merline, on se tape les miches et en avant la musique). Le zip permet de ne pas se déboiter une épaule pour mettre, et surtout retirer la brassière une fois qu’on a transpiré comme un enfant de 7 ans devant son cahier Passeport toujours pas ouvert. Le dos nageur ne donne pas l’impression que tu wodes avec ton soutif Chantelle et les bretelles sont réglables. Ce qui est un avantage quand tu souffres du syndrome « Gros nénés et petit dos ».

Le – : je n’ai pas trouvé le choix de taille super aisé. Aussi, ça peut être bien de se déplacer pour faire quelques essayages. Sinon l’échange est très facile…

Brassière Zip Fitness Cardio Training, Décathlon, 20 €, en vente ici.

La plus confortable

Toi aussi tu kiffes avoir un doudou des roudoudous? Bah oui, tant qu’à faire, autant éviter de woder avec une brassière qui serait la rencontre improbable d’un collant qui glisse, une culotte qui gratte et un tote-bag qui te scie les épaules. On veut quoi? Du confort? On le veut quand? Maintenant ! Ce n’est plus un rêve, voire une hallucination induite par l’odeur des pieds de ton coéquipier de WOD. La maison-mère à l’origine de ce bond spatiotemporel du lolo? Fleo (Oui, je fais des rimes, j’étais un troubadour dans une vie antérieure). Non contents de proposer des poum poum shorts dont les motifs causent des dégâts à ma santé mentale (je veux dire, PLUS de dégâts), ils se sont mis aux brassières et aux leggings.

Les + : la matière est aussi douce que le pelage d’un Bisounours arc-en ciel. Les couleurs, un peu chinées, sont un choix très original pour des brassières…et elles s’accordent avec certains de leurs shorts. Avis aux dingottes du color-block (même si, entre nous, c’est un peu 2016).

Le – : le soutien n’est pas idéal pour les généreuses de la glande mammaire. Du moins quand il s’agit de se coller une cartouche en se retournant la tête (littéralement – je parle d’HSPU – pas d’alcool), de sauter comme un cabri sociopathe et de courir plus vite que n’importe quel accro aux TV LED un Black Friday. Personnellement, je la conseillerais pour des sessions de renfo, d’haltéro, de mobilité ou de yoga. On oublie pour des WODs avec de nombreux impacts.

Brassière Jourdaine, FLEO, disponible chez wodabox, 53.90€, en vente ici.
PS : tu as toujours 10% de réduction sur l’ensemble du site wodabox avec le code HATEWB10.

La plus polyvalente

Parmi les nombreuses addictions discutables, on peut compter celle à la marque canadienne lululemon. Une très très mauvaise idée, compte tenu du fait qu’ils balancent de nouveaux modèles plus vite que n’importe quel directeur artistique névrosé de chez Zara…. – mais aussi en termes de prix. Ouais, ils ne se mouchent pas du pied les amis de la cabane à sucre. Mais quand on connaît le pourcentage d’increuvabilité de leurs produits (j’ai certains de leurs shorts depuis plus de 5 ans), ça frise l’investissement à long terme. Conçu pour les HIIT, le Stronger As One à la bonne idée de cumuler jolies découpes, maintien supérieur (notamment grâce à une bande très large sous la poitrine) et confort.

Les + : le maintien, le confort et le style sont au rendez-vous. La brassière passe aussi au sèche-linge, l’idéal quand on n’a plus une fringue propre pour woder le lendemain.

Le – : le prix !!

Brassière Stronger As One, lululemon athletica, 68€, en vente ici.

Si on résume…

La suite arrive très vite, avec de nouveaux tests de brassières ! Ouvre l’oeil et abonne-toi peut-être au blog pour être averti des nouvelles publications !

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2 réflexions au sujet de “Je m’en bats pas les boobs, partie 1”

  1. Oooh merci pour cet article!!!! On est que 5% de la population crossfit dans ce cas là du coup il faut se soutenir t as raison 😜
    Perso jai un stock de ultimate run de shock absorber 54,95e sur Zalando, c’est pas donné non plus mais je les valide même pour le run et les DU! 😜

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  2. Bonjour ! Je suis concernée par cet article et je peux vous donner des conseils puisque dotée d’une forte poitrine et d’une vie très active(Sup, surf, roller, crossfit, running, Hiit training, voile…) j’ai depuis des années testé de nombreuses brassières et celles qui aujourd’hui retient toute mon attention c’est le soutien gorge de sport Daarjeling à 65€. Il offre un véritable maintien et les seins restent bien en place même sur des forts impacts grâce à ses armatures et sa forme emboitante. Rien à voir avec toutes les brassières made in US qui sont faites pour des nanas aux seins siliconés.

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