Raconte-moi ton CrossFit… Vanessa Pacaud

Aujourd’hui « Raconte-moi ton CrossFit » s’exporte ! Oui, ce sont les vacances alors vous pensez bien qu’on n’allait pas vous laisser vous encroûtez au bord de la piscine non chauffée du camping de la Boutinadière, un petit jaune à la main. Diantre ! Ce n’est pas le genre de la maison. Si ce post n’est absolument pas sponsorisé par la Lufthansa, on vous emmène au Canada. Pas de rencontre avec des cousins acadiens mais plutôt avec Vanessa Pacaud, athlète française expatriée au délicieux pays du sirop d’érable.

Peux-tu te présenter?
Je m’appelle Vanessa Pacaud, j’ai 30 ans.
J’ai quitté la France, il y a un an, pour partir vivre au Canada, à Montréal. Je suis originaire de La Roche sur Yon en Vendée.

Depuis combien de temps fais-tu du CrossFit?
J’ai commencé le CrossFit fin octobre 2013.

Comment as-tu découvert la discipline?
Je connaissais de nom, par les réseaux sociaux et par le biais des vidéos YouTube.
Mais c’est surtout ma cousine, Cindy, qui m’a fait découvrir en me disant: « il y a une box de CrossFit qui a ouvert, faut que tu viennes tester ! » Je suis allée essayer, j’ai souffert comme jamais (lol!), puis je suis revenue m’inscrire et je n’en suis jamais partie (enfin sauf depuis mon changement de pays )

 

Qu’aimes-tu dans le CrossFit?
Tout ! Tester et découvrir ses limites au quotidien. Et donc chercher à s’améliorer constamment. La diversité permanente qui t’aide dans la vie pour connaître tes points forts comme tes points faibles. Mais surtout la communauté, cette entraide qui te pousse, cette émulation avec tes partenaires d’entraînement ou avec des gens rencontrés lors d’un drop-in.

Qu’est-ce que tu aimes moins?
La force , que j’ai pas LOL

Quel est ton passé sportif?
Enfant je me suis essayée à un peu tous les sports collectifs et individuels (volley-ball, hand-ball, tennis, danse …) sans adhérer… jusqu’à ce que je découvre le judo, que j’ai pratiqué pendant plusieurs années. Puis à l’adolescence, j’ai arrêté toutes activités physiques et j’ai été fumeuse pendant 10 ans.
Donc, je n’ai pas vraiment de passif sportif, j’ai vraiment commencé avec le CrossFit.
C’est ce sport qui m’a donné le goût de l’effort et du sport au quotidien ( à 25 ans, il était temps !)

Combien de temps as-tu fait du CrossFit en France?
J’ai fait du CrossFit pendant un peu moins de quatre ans en France, à CrossFit La Roche sur Yon, en Vendée.

Depuis combien de temps es-tu au Canada?
Je suis arrivée à Montréal le 20 juin 2017. Donc un peu plus d’un an maintenant.

Tu es partie pour aller travailler là-bas?
Il y a un an, je suis arrivée en touriste. N’ayant pas eu le visa de travail, il faut être tiré au sort, avant de pouvoir faire un dossier, dans le cadre du PVT (Programme Vacances Travail). Maintenant que j’ai les papiers, j’y travaille.
Avant tout, je voulais découvrir le pays, les mentalités, la culture, la vie nord-américaine et m’enrichir en voyageant.

Le CrossFit français et le CrossFit canadien, est-ce différent? Si oui, comment?
Je dirais oui et non. C’est comme partout, il y a du bon et du moins bon.
Mais j’ai trouvé une différence notable à mon arrivée il y a un an : beaucoup plus d’accessory work, axé sur le renforcement.
Ça se développe de plus en plus en France mais c’est encore timide et pas partout (enfin je dis ça avec mes souvenirs datant d’il y a plus d’un an en quittant la France).

Le fait que le CrossFit soit plus développé, ou du moins installé depuis plus longtemps au Canada change-t-il quelque chose?
Le niveau est fou ! Ils sont tous très forts (bon moi je suis pas une référence en force, lol) mais que ce soit une madame de 50 ans ou un/une jeune d’à peine 18 ans, ils ont des charges qui m’ont pas mal surprise !
Ici, ils font du sport depuis le plus jeune âge. C’est dans leur cursus scolaire et ça fait partie du quotidien d’aller au gym ou de pratiquer une activité. Le rapport au sport y est différent.

Le coaching est-il différent?
Comme dit précédemment, il y a du bon et du moins bon comme dans le monde entier.
Mais en général il est bon. Certains coachings se rapprochent d’une discipline “militaire” : tout bien cadré, aligné, un premier coach qui donne les directives, un second qui observe chaque mouvement et te reprend immédiatement et t’apporte les correctifs.

 

Merci beaucoup Vanessa ! 
Et vous, avez-vous tenté des drop-in au Canada? Ou même à l’étranger? N’hésitez à partager vos impressions.

Copyright photo de couverture : Dioxyjen Graphic