Tandis que l’échéance des Regionals se rapproche, c’est au tour de Joris Palomé, owner de CrossFit Albi et CrossFit Minimes et des compétiteurs de la team CrossFit Minimes de répondre à nos questions avant de partir pour Madrid. Merci à eux quatre de s’être prêtés au jeu !
Peux-tu nous présenter la team?
Joris : César Clanet a commencé le CrossFit aux Minimes. Puis il est devenu votre coach en 2014, il s’occupe de la team compétition.
Aurore Boitelle est adhérente depuis 2014 à CrossFit Albi « la petite sœur des Minimes » puis, y est devenue coach en 2016. Depuis septembre, elle est également aux Minimes.
Après 8 ans en tant que fitness manager dans un groupe de fitness, Fanny Bensalla débute à CrossFit Minimes en 2014. Aujourd’hui elle gère nos débutants en CrossFit.
Et moi (Joris Palomé) dans le CrossFit depuis je sais plus … 2011, je crois !
Depuis combien de temps pratiquez-vous le CrossFit?
Joris : Cela fait 3 ans tout juste pour Fanny, Aurore et César depuis 3 ans. Environ 5 ans pour moi.
Combien de fois par semaine vous entraînez-vous? Est-ce que vous vous réservez des sessions pour vous entraîner tous ensemble?
Joris : On est tous plus ou moins en entraînement biquotidien en fonction de notre travail. Il y a bien l’entraînement compétiteur de la salle, le samedi après midi. Sinon, on a beaucoup de mal à s’entraîner ensemble, car on travaille tous sur les deux salles, Minimes et Albi, et avec des emplois du temps très différents.
Quels sont vos parcours sportifs respectifs?
Joris : 13 ans de rugby centre de formation à Castres et 3 ans en semi-professionnel et 8 ans de Judo.
Cesar : J’ai commencé le sport à l’âge de 5 ans, en superposant souvent 2 disciplines en même temps : athlétisme, basket, football, boxe anglaise, rugby, tennis… À 19 ans, je me suis engagé dans l’Armée de terre pendant 2 ans. Après, j’ai passé un DEUST Métier de la Forme sur 2 ans, j’ai été coach sportif en salles de musculation et fitness pendant 5 ans.
Aurore : J’ai commencé le patinage artistique (sur roulettes) à 4 ans, j’en ai fait pendant une dizaine d’années à niveau national, puis j’ai fait de l’escalade pendant 6 ans. J’ai passé le DEUST métiers de la forme en 2010-2012. Depuis je coache dans différentes structures et auprès de différents publics.
Fanny : J’ai fait une dizaine d’années de basketball avec, en parallèle, de la danse modern-jazz, du badminton, de l’athlétisme. Suite à un problème de dos, je me suis inscrite en salle de fitness-musculation, en plus…J’ ai obtenu mon DEUST des métiers de la forme en 2009. J’ai été coach pendant 8 ans puis Fitness Manager 3 ans. En parallèle de cela, je suis Coach sportif personnel depuis un peu plus de 6 ans maintenant.
Comment avez-vous découvert le CrossFit?
César: Pratiquant le CrossFit en autodidacte depuis plusieurs mois, j’ai rencontré Joris au détour d’une Mud Day, il m’a proposé par la suite de travailler dans sa box. Le Level 1 obtenu dans la foulée, cela fait maintenant 3 ans et demi que je me régale à partager ce sport-passion avec nos adhérents CrossFit Minimes-Albi. Compétiteur dans l’âme, je m’entraîne également pour participer à de beaux events de CrossFit.
Aurore : J’ai découvert le CrossFit quand CrossFit Albi a ouvert fin 2014, et j’en ai fait plus régulièrement dès juin 2015. La compétition a toujours importante dans tous les sports que j’ai pratiqués.
Fanny : Joris étant un ami, j’ai eu la chance de faire ma première séance découverte avec lui. Une fois sa box des Minimes ouverte et l’obtention de mon diplôme de CrossFit Level 1 Trainer, j’ai rejoint l’équipe dès que ça a été possible! J’y coache et que je m’entraîne depuis plus de 2 ans et demi..
Travaillez-vous selon une programmation spécifique?
Joris : L’équipe de compétition suit la programmation ZEUS Method de Nick Urankar. Personnellement, je ne suis aucune programmation, je crée moi-même mes entraînements.
Peux-tu nous expliquer la façon avec laquelle l’Open s’est passé?
Joris : La période de l’Open est toujours très fatigante pour les coachs, avec beaucoup de sollicitations des adhérents et avec les week-ends réservés pour l’Open.
Par ailleurs, on agrandit la salle avec un étage donc ça implique beaucoup de travaux que je fais moi-même donc la période a été difficile.
Tu peux nous en dire plus sur l’organisation de l’Open pour les teams, différentes des individuels?
Joris : Oui, il y a deux choses différentes avec les teams.
N’importe quel athlète de l’équipe peut scorer pour un WOD, même s’il ne participera pas aux Regionals. Donc un haltérophile peut placer un score pourri au 18.2 A et une barre énorme pour le 18.2B, on ne prendra que le score du 18.2 B. Ce n’est donc pas très représentatif.
Deuxième chose, les vidéos des WODs ne sont pas demandées. Lors des Regionals, il y a des équipes qui ne sont pas au niveau. On peut imaginer que leurs scores ont été un peu gonflés pour participer à la compétition.
Comment la répartition / le choix des athlètes a-t-il été effectuée?
Joris : On a pris les athlètes du groupe compétition dans la team pour qu’il puissent scorer si besoin.
En fonction des atouts de chacun?
Joris : Non, je sais que certaines team changent le roadster pour les Regionals car les charges seront certainement plus lourdes et le niveau technique plus élevé en gym. Pas nous.
Et pour les Regionals, comment la team a-t-elle été constituée?
Joris : Par les meilleurs athlètes de la salle au classement de l’Open.
Le classement a-t-il été une pression pour vous?
Joris : Non, pas vraiment. On a pris chaque WOD l’un après l’autre, en faisant au mieux.
Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris votre qualification aux Regionals?
Joris : Quand on a vu qu’on rentrait dans les 15 équipes, un peu de joie. Et quand on a reçu le mail, nous étions très contents. Beaucoup de travail qui paye.
Comment vous y préparez-vous? Avez-vous changé quelque chose à votre entraînement?
Joris : Non, l’entraînement reste le même pour chaque athlète et maintenant, on s’entraîne spécifiquement tous les 4 sur les WODs des Regionals des années passées .
Que pensez-vous de ce nouveau découpage des régions?
Joris : D’après quelques experts sur Facebook, une équipe à la région Europe South serait bien moins bien classée si elle était en Europe North. Il est clair que le niveau général est très élevé dans les pays nordiques. Il aurait peut-être fallu diviser l’Europe verticalement.
Comment imaginez-vous les Regionals avec tous les Français?
Joris : Il y a pas mal d’équipes et d’individuels avec qui nous sommes des amis donc c’est cool de revoir tout le monde.
J’espère que Willy n’aura qu’à confirmer ce qu’il nous a montré, très content pour lui.
On se connaît tous, on se croise souvent sur des compets. Je souhaite bonne chance à nos indivs et teams francaises et particulièrement à Tina, Jessica, Alizée, Sabrina, Guillaume, Stephane, Alexandre aussi aux USA même s’il déjà qualifié pour les Games en Master !
Ambiance détendue ou studieuse?
Joris : Détendue, bien sûr! Mais bon quand on est au milieu de l’arène, on se donne à fond.
Quel est votre état d’esprit à quelques semaines des Regionals?
Joris : On s’entraîne et on reste motivés !
Quels sont vos objectifs pour les Regionals? Avez-vous déjà un œil vers Madison?
Joris : L’objectif c’était la qualif aux Regionals. Madison, pour les vacances …
Un dernier mot?
Joris : Aller aux Reginals en team est un objectif atteignable en s’entraînant dur, encore plus avec avec la division des régions et même avec des athlètes qui n’ont que 3 ans de CrossFit.
Donnez-vous les moyens et acceptez les sacrifices, mais n’essayez pas de faire de super team pour absolument y aller. Cette année 3 équipes française (dont 2 qualifiées à Madrid) se sont vu retirer le score d’un membre de leurs équipes, car elle n’était pas de leur box.
Encore un grand merci à la team CrossFit Minimes d’avoir répondu à nos questions. On leur souhaite de passer un week-end madrilène mémorable et forcément, beaucoup de succès.