Récupération, Test

Mieux récupérer : le sidekick

Amis accros à instagram, peut-être avez-vous remarqué un phénomène un peu étrange chez certains athlètes : se faire racler. Le dos, les mollets, tout y passe.
Si comme moi vous êtes des béotiens de la raclette (bien entendu, je ne parle pas de celle qui s’accompagne de cornichons et de charcut’), vous restez sceptiques face à l’engin. Serions-nous face à une tentative de poser un glaçage miroir sur un être humain afin de faire une « belle revisite » qui plaira à Mercotte et/ou Hannibal Lecter?
Ou partez-vous automatiquement dans vos souvenirs des films du Splendid et l’inénarrable Papy Fait de La Résistance ?
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Rappelez-vous la scène finale où Dominique Lavanant excuse l’absence de sa sœur au débat : « Ce sont des gens qui vivent très heureux actuellement dans le Sussex, ils ont un très bel élevage de 20 000 porcs, et s’ils ne sont pas là ce soir c’est que ces bêtes DEMANDENT ÉNORMÉMENT MONSIEUR RAMIREZ, ÉNORMÉMENT DE SOIN, faut leur gratter la couenne tous les jours et croyez-moi dans ces métiers là on n’a pas facilement son dimanche !  »
Aussi, la question se pose : « Faut-il se faire gratter la couenne tous les jours?  »
Bon, vu que, normalement, on n’a pas abusé de la raclette (le fromage, cette fois-ci) parce que ce n’est pas Paléo, ce n’est pas notre couenne qui nous inquiète…ni que ça concerne.
Cette drôle de manipulation, c’est du Gua-Sha, un traitement issu de la médecine traditionnelle chinoise. Ce type de « massage » est également appelé « tribo-effleurage ». Sauf que, je serais vous, j’éviterais de proposer à n’importe qui de venir se faire « tribo-effleurer », ça pourrait être mal interprété.

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En quoi ça consiste? A se faire racler la peau, au point de parfois causer de petits hématomes. Voui, on est content de savoir que les Schtroumpfs existent, mais dit comme ça, c’est presque aussi vendeur qu’un aprem coloscopie et choux de Bruxelles. On garde les soirées SM pour le week-end, le Gua Sha ne consiste pas à souffrir pour rien. D’ailleurs, ça ne fait pas mal. En grattant la peau, cela permet de libérer le fascia (une membrane de tissus conjonctifs présente sur l’ensemble du corps) et de stimuler l’afflux sanguin pour que les muscles se réparent plus vite. Donc les tissus s’assouplissent, les courbatures s’atténuent, la mobilité s’améliore aussi.
Pas question de faire le massage sur peau sèche, il faut appliquer une huile ou une crème avec de commencer (sinon, bonjour l’exfoliation gratuite, a minima). Ca tombe bien puisque le Sidekick, outil de Gua Sha que je teste depuis plusieurs semaines, est livré avec une trousse contenant une sorte de corne en pierre et un stick de baume à la menthe. En vérité, l’odeur m’a plutôt rappelé quelques souvenirs olfactifs liés au cabinet de mon acupuncteur mais sans que cela soit désagréable. Ca m’évoque un mélange d’herbes médicinales (sans aucun rapport avec certaines de mes soirées au lycée). Le baume n’est pas gras et s’applique avec précision.

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Le Sidekick curve, en pierre et l’Echo en métal.
Si vous optez pour le Sidekick curve, il faudra toutefois éviter le confier à quelqu’un qui a des mains en beurre : l’outil est en pierre Bian Shi, utilisée dans la médecine chinoise mais fragile. Merci de ne pas le détourner en boomerang (même si la forme peut prêter à confusion), vous risqueriez de troquer la session de massage contre un puzzle 1000 pièces Ravensburger.
Ce matériau est assez lourd, ce qui permet de ne pas trop forcer pour exercer une pression sur les tissus. Ergonomique, il s’adapte à toutes les parties du corps.

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Si certaines zones sont faciles à masser seul, d’autres nécessiteront de soudoyer un enfant à coups de Kinder Bueno. A moins d’avoir une mobilité de malabar bi-goût resté au soleil, se masser le dos seul reste du domaine de la science-fiction. Téléportation, Scotty !

Comment l’utiliser? Après avoir défini la zone à masser, il suffit d’incliner le Sidekick à 30° et de faire un mouvement d’aller-retour. Si une zone commence à rougir ou vous semble problématique, insistez en faisant de plus petits mouvements et en passant plus de temps à masser cet endroit. Vous pouvez également varier les directions des mouvements : mouvement ascendant, descendant, croisé. Si une zone ne rougit pas, pas la peine d’insister. Le but n’est pas de transformer vos muscles en hachis parmentier. En général, on consacrer 20 à 30 secondes à masser une zone spécifique, ensuite on passe à une autre. Vous pouvez utiliser le Sidekick tous les jours, mais laissez passer 24 heures entre chaque massage sur une même zone.

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A la différence des autres outils d’automassage, le Sidekick est intéressant car il ne se contente pas d’appuyer sur les zones douloureuses, il permet également d’étirer les tissus. Après un petit temps d’adaptation pour la prise en main, les massages finissent par être plutôt intuitifs. Avis aux douillets ! Le fait de racler la peau (et le muscle) ne fait pas mal. Ca chauffe un peu mais rien d’aussi douloureux qu’une bonne vieille séance de mobilité.
La trousse est très pratique et permet d’emmener son Sidekick partout, sans risquer de l’abimer. Oui, vous aurez peut-être des marques dignes d’un nouveau méchant de chez Marvel ou d’une merguez trop cuite pendant quelques jours mais le Sidekick me semble être un outil très intéressant à intégrer dans sa routine récup.

Sidekick tool Curve, 55€, disponible chez Dr.Wod.

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