Vendredi dernier, le barbu et moi avons quitté nos vaches pour monter à la capitale, direction le French Throwdown. Avant de nous jeter dans l’arène pour prendre des photos, nous en avons profité pour faire cramer la CB chez lululemon faire un tour dans Paris et participer à un entraînement concocté par Nike.
Gné, un WOD? Même pas ! Alors non, Roger, ce n’est pas la peine d’hyperventiler. Certes, je suis complètement accro au CrossFit mais, tous les soirs avant d’aller me coucher, je répète les préceptes du dieu Glassman en grignotant des amandes. Interrogation surprise ! Ca dit quoi? Tu ne sais pas ?! Punition ! Tu me feras 57 burpees tout en faisant des spaghetti de courgettes.
Donc kikidi Gregounet? « Regularly learn and play new sports ». Bref, sors de ta maison ! Fais du kayak, de l’aqua-poney, du trail, de la natation synchronisée avec 30000 paillettes sur ton visage et de la gélatine dans tes cheveux. Utilise des muscles et ton cardio de poney sous amphet’ pour t’amuser.
Rendez-vous l’hôtel flottant OFF Paris Seine pour une session de boxe. Le OFF, c’est juste le lieu hyper instagramable du moment avec sa piscine et ses cygnes gonflables. Et là, c’est le drame. Je vois le couloir de nage : je m’imagine ratant un kick et faisant un gros plouf. On va éviter le mojito avant de la jouer Rocky Balboa.
Le bootcamp est l’occasion de tester les nouvelles chaussures de training de la marque à la virgule, les Free TR7.
Premières impressions? Elles sont encore plus confortables que mes petits chaussons grecs à pompons. C’est dire ! La couleur vieux rose est super douce, ça change des couleurs flashy que j’ai l’habitude de porter (et ça me perturbe un peu, mais je gère. Mes médicaments fonctionnent plutôt bien). Niveau confort, la forme de la chaussure enveloppe bien le pied et le modèle est très très très léger. Ca donne presque envie de lancer un WOD Run. Mais comme je suis une fille qui déteste courir raisonnable, je me suis contentée de faire ce que le coach disait…
Et il a dit quoi le coach? De courir. OK, c’est quoi l’arnaque? Genre je suis une licorne qui gambade dans les prés? En vrai, on a fait quelque chose comme 200 mètres sur les quais de Seine, à un rythme très cool. Ensuite, on continue à faire monter le cardio avec des pas chassés, talons-fesses et autres montées de genou. Vient ensuite le temps de la corde à sauter. Trop facile? Euh. Sauf les bestioles ont des poignées grosses comme le guidon du scooter de Barbie Piaggio. Tant pis si tu as des mains d’enfant, fallait manger de la soupe ! Le cable est plus long qu’un jour sans manger d’avocat. Le coup de grâce? Il faut faire des simples. Que les dieux de la magnésie me viennent en aide.
Pour être tout à fait honnête, les deux minutes de corde à sauter se passent plutôt bien (c’est long, deux minutes, non? ) et le cardio ne crève pas le plafond. Retour au bord de la piscine pour entrer dans le vif du sujet. La boxe !!! On tape qui???? Au départ, personne : travail sur les appuis, directs et crochets. Les souvenirs de boxe française reviennent tranquillement (mais ça frise un peu l’archéologie). Les réflexes sont toujours là quand on passe aux enchaînements de mouvements avec un partenaire. Bras avant, bras arrière, esquive… Bonne nouvelle, personne ne tombe dans la piscine et les exercices se font dans une super ambiance ! Comme récompense, le coach Thomas termine avec un petit circuit cardio : 4 tours de push-up / mountain climber/montées de genou/squat jump. 30 secondes de travail, 10 secondes de recup. Pire qu’un Tabata ! On souffle et on souffre comme des pandas en overdose de bambous. Pendant ce temps-là, les Free TR7 se font oublier. A la fin de la session, tout le monde se checke et résiste à l’envie de sauter dans la piscine ! Si vous avez l’occasion de participer à un de ces bootcamps, allez-y, vous y passerez un excellent moment. Merci Nike !