Comment ça? Tu n’étais pas au French Throwdown? C’est quoi ton excuse? Enlevé par des extraterrestres?
L’ami, tu as manqué la grand messe annuelle du CrossFit français (et européen) ! Marty, c’est parti pour un (petit) bond dans le temps.
Jours et lieu d’arrivée de la DeLorean : 18 et 19 juin 2016, INSEP, Paris.
Nous ne sommes pas encore aux grilles de l’INSEP (AKA le temple du sport) que, déjà boardshorts et nano s’affichent en nombre. Des biscotos et de l’encre. Nous sommes entre la convention de tatouages et le défilé Reebok. Bienvenue dans l’arène.
Au programme de ces deux jours de finale, des steaks, de la sueur et des prot’. Pour la première année, la catégorie scaled rallie la compétition, rejoignant ainsi les masters, élites et teams. D’ailleurs, n’hésitez pas à (re) lire mon interview de Sophia, en finale scaled du FTD 2016.
Dès l’entrée sous la halle, un constat : cette édition va être géante ! L’horaire a beau être plutôt matinal et déjà, les spectateurs affluent. Comparativement, l’année dernière, le début de matinée semblait plutôt tranquille… Chaque box est venue encourager ses athlètes, l’ambiance est déjà en surchauffe !
Au fond de la halle, le village des vendeurs, avec un superbe espace Reebok ainsi que tous les stands des partenaires : Rogue, FitAID, Box Legion, Velites, RSBells … Sur certains stands, des défis sportifs, comme chez Reebok. L’idée? Le max de calories en assault bike en 30 secondes pour gagner les nano 6.0. C’est le moment de sortir les bras et les jambes.

Dès le premier WOD, la couleur est annoncée : le week-end risque d’être violent pour les athlètes. La transition entre assault bike et box jump cuit les jambes (manque juste la sauce madère et c’est prêt). En attendant, les compétiteurs dégustent. Je suis certaine qu’on trouve un enchainement perpétuel de ces deux exercices dans le programme de remise en forme du 2e cercle de l’Enfer.
A chaque WOD, on se dépasse, on crie, on s’énerve un peu (et pas que du côté des athlètes). La foule s’électrise, ne sachant que trop bien ce que représente un PR.
Parmi les plus impressionnants, Alexandre Jolivet. Malgré une fièvre carabinée, il assure le show. Je sollicite le Larousse : merci de mettre sa photo pour illustrer le terme « dépassement » (parce que « CrossFit » n’est pas encore dans le dico, sinon ça fonctionne aussi).
En dehors de tous les exploits physiques et sportifs, on assiste à quelques instants de grâce, ces petits moments qui font que le CrossFit est notre sport, un sport différent, un sport communautaire (c’est beau, hein? Allez, entrez dans le cercle, donnez-moi vos économies, faites des deadlifts et mangez du bacon).
Blague à part, j’ai été particulièrement impressionnée par l’épreuve de la piscine, hyper complète. Là, on a bien vu l’utilité de la bouée canard d’être un athlète complet : nage, force, course, force. Déjà que lorsque je fais quelques longueurs, j’ai juste envie de boulotter des Chamonix…Et bah là, non, tu fais joujou avec des sacs de sable. Bon, ça reste dans la thématique « c’est l’amour à la plage » mais le sable, d’habitude, c’est mieux pour faire des châteaux. OK, je suis gravement atteinte, j’ai mis un sac de sable sur ma liste de Noël et j’avais très envie de tester les dumbbells une fois l’épreuve finie (mais on m’a appris à ne pas piquer les jouets des autres enfants).
Un seul petit regret? Ne pas pouvoir assister à tous les WODs. En effet, à cause du nombre d’athlètes et de catégories, certaines épreuves se déroulaient au même moment. C’est la rançon du succès ! Le French Throwdown est en pleine poussée de croissance…et ce n’est pas pour nous déplaire !
A la fin du week-end, on repart plus motivés, avec l’envie de toujours s’améliorer et de partager notre passion avec toujours plus de monde. Et une question : que nous réserve l’édition 2017?
Merci à l’organisation du French Throwdown pour l’accès à la zone de compétition 🙂
Je vous invite à retrouver l’ensemble de mes photos sur la page facebook du blog (et à la liker, si ce n’est pas déjà fait!).