Comme nous avons croisé Lauren Fisher pendant les Games, nous sommes allés à San Diego, histoire de boire des margaritas avec elle. Et puis, il paraît que San Diego, c’est le paradis des tacos. Certes, la nourriture mexicaine, ce n’est pas paléo (bah non, c’est mexicain) mais manger une telle quantité de haricots rouges, ça doit bien donner quelques avantages lors d’un WOD, non? Comment ça, je suis une grande malade??? Bien sûr que oui, je fais du CrossFit, je ne suis pas saine d’esprit.
Pour ne rien arranger, je suis un brin psychorigide. J’ai donc planifié tous nos drop-in depuis la France, histoire de ne pas avoir de surprise. Riche idée de Bree Van de Kamp ! Parce que, par mail, Invictus m’a annoncé que j’avais juste à ramener mon popo (façonné par des milliers de squats, mange ça Oncle Sam), signer une décharge et faire un peu de foam-roller avant le WOD. Aussitôt dit, aussitôt fait (juste le temps de monter à bord de mon jet et de sauver le monde des griffes de Lex Luthor). Le barbu et moi allons à la box en centre ville de San Diego (il en existe une seconde à Point Loma). Et nous arrivons, la bouche en cœur…
Et là, c’est le drame. Pas de Lauren Fisher, pas de tacos, pas de margaritas…et la réceptionniste qui nous demande de payer notre drop-in !
Allo Houston, nous avons un problème.
Heureusement, j’explique à la demoiselle que j’ai déjà vu avec Invictus pour le drop-in et qu’on m’avait assuré que ça serait gratuit. Et là, chatons et paillettes, elle revient à la raison. On a eu peur pour elle.
La salle, quoique grande, n’est pas aussi immense que celle de CrossFit South Bay. Reste qu’elle est très bien équipée et que, partout, il y a des petits rappels du superbe palmarès des athlètes de la box. Et si ici, les kettlebells sont en liberté, ce n’est pas le cas des bébés. Il y a un parc pour les enfants dans un coin de la box. Plus d’excuses pour ne pas s’entraîner. D’ailleurs, le big boss d’Invictus, CJ Martin, passe même y disposer son enfant. Eh CJ !! Bah non.
On se pose dans un coin pour faire du foam-roller, comme promis, et une dizaine de minutes après, les hostilités peuvent commencer.
Deux grosses différences par rapport à ce qu’on a pu voir dans d’autres box :
- un WOD en deux niveaux en fitness et performance : les athlètes partagent le même espace et ont un certain nombre de mouvements en commun mais ceux qui ont choisi la version « performance » ont un niveau plus avancé (donc des mouvements plus techniques et complexes).
- pas de véritable skill mais plutôt un petit ensemble de mouvements à effectuer, à la cool.
Et comme je suis un peu quiche, et que je suis atteinte du même syndrome que la réceptionniste, j’ai oublié de prendre en photo le tableau avec le détail.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous avons bien rentabilisé les dumbbells ! Pendant le « non-skill », avec notamment du benchpress avec des dumbbells (ou haltères pour les Bernard Pivot en herbe qui lisent cet article) et pendant le metcon puisque nous devions faire des alternating renegade dumbbell rows (à savoir, se mettre en planche, les mains sur les haltères. Soulever un côté puis l’autre) ainsi que des push press. Nous avons également eu de la course et des pull-ups. Pour le détail, vous verrez ça avec mon neurologue.
Toujours est-il que le barbu et moi avions choisi le niveau fitness. Si le WOD était exigeant, ce n’était pas forcément le plus difficile que j’ai eu l’occasion de faire. Mais peut-être que si nous étions venus un autre jour, nous aurions plus souffert. Cela dépend des forces et des faiblesses de chacun (même si je suis loooooooooooooooin d’être la reine des pull-ups).
Si vous passez à San Diego, allez-y, ça se visite ! En plus, le coaching est vraiment top et super souriant ! Cela a permis d’avoir un regard différent sur nos performances et des conseils pour améliorer certains de nos mouvements. Encore un super moment dans la communauté CrossFit ! Merci CrossFit Invictus !
1 réflexion au sujet de “Drop-in à Crossfit Invictus”